La violence sociale en Algérie

Aujourd’hui, le mot violence réveille en chacun des nous une importante émotion et des questionnements multiples. Slimane Medhar répond là à une demande. Il ne répond pas directement à notre sentiment subjectif de souffrance, mais il nous permet de mieux comprendre la violence, de la démystifier, de lui attribuer un rôle et de l’intégrer dans le fonctionnement quotidien de notre culture. A travers les exemples qui sont proposées, nous relevons l’intolérance et l’incohérence de l’environnement familial et institutionnel. Il est fréquent de noter un bouleversement des hiérarchies, la disparition de l’autorité responsable : les institutions et les familles ne semblent plus offrir les repères d’antant, ni les gages de sécurité qui faisaient leur légitimités et leur force. Les familles et les écoles n’assurent plus une claire transmissions de normes et des valeurs. Ces grands appareils socialisateurs sont en panne, en crise. Ils errent à la recherche d’une identité et deviennent ainsi déstabilisateurs.